J46-Ile de Pâques (Chili)

Pour la deuxième journée, nous choisissons de faire un tour de l’île .

L’île a la forme d’un triangle isocèle (voir carte d’hier J45) avec 2 côtés d’une vingtaine de km et sa base d’environ 25 km. Elle a été créée par les 3 volcans positionnés à chaque angle.


Nous prenons un “truck”  local bien aéré !!!!

Nous longeons la côte sud qui nous offre de beaux panoramas de l’île :

Après avoir visité différents lieux de vestiges, nous arrivons sur le site de fabrication des moaïs.

Il a été recensé sur l’île plus de 900 moaïs à différents stades de fabrication, mais moins de 400 ont été érigés.  Tout s’est arrêté à l’époque du conflit vers le XVIIe siècle entre le peuple et les chefs. Les moaïs, qui étaient debout, ont été renversés, face à terre, et les yeux ont été détruits. Seulement 3 ont été retrouvés.

Dans la carrière, située sur la pente du volcan Rano Raraku, quelques moaïs restent inachevés.

D’autres sont en cours de finition à proximité.

Le transport du moaï, sur le site final,  pouvait faire une vingtaine de km. Il y a deux hypothèses :
soit couché en le faisant rouler sur des troncs d’arbre,
soit debout en le faisant “tituber” à petit pas.

Bref, il y avait quelques accidents de parcours, puisqu’on en retrouve un peu partout sur l’île,  couchés à terre et brisés.

A proximité, le lac, qui se trouve dans le cratère du volcan, est une précieuse réserve d’eau douce, très utile aux tailleurs de moaïs de l’époque.

Nous quittons la zone pour rejoindre, à pied,  le site majeur de l’ile : Ahu Tongariki.

Cet ahu est le plus important puisque que 15 moaïs y sont érigés. L’un d’eux atteint plus de 9,5 mètres,

et un autre, a sa coiffe (représentation du chignon porté par les chefs).

A l’époque, ils devaient tous avoir leur coiffe, mais lors des conflits, beaucoup ont été détruites, elles représentaient le chef.

Nous quittons le site pour rejoindre celui de Ahu Nau Nau situé au bord de la plage. Cet ahu est en excellente conservation du fait de son enfouissement dans le sable durant plusieurs siècles.

Avec une température de plus de 30°, une eau à plus de 26°, nous n’avons pas pu résister à une petite “trempette” et au jus d’ananas mixé sous nos yeux!!!

Après cette petite pause, nous prenons le chemin du retour par la route centrale, accompagnés de vaches et de chevaux en liberté.

Nous rejoignons le bateau à l’heure dite,

puis nous quittons l’île de Pâques qui, pour nous, est devenue moins mystérieuse.

Nous prenons la mer en direction  l’île de Moorea, située à plus de 4 000 km, que nous atteindrons dans 4 jours. Notre décalage horaire est de 8 heures, et nous continuons à reculer d’une heure, quasiment chaque jour.

Les Globes Vogueurs.